Avis important: Cette histoire est le récit d’une expérience personnelle, fondée sur des choix assumés et une recherche approfondie. Elle ne remplace en aucun cas un avis médical professionnel. Nous encourageons tout patient dans une situation similaire à discuter de manière responsable de ses options avec son équipe oncologique.
🟦 Que faire quand la médecine ne vous offre qu’un espoir passif ?
André, d’Aurillac, n’est pas médecin. Il n’est pas fou. Il est simplement informé, lucide et audacieux. Et surtout, il a refusé de mourir selon les statistiques. Il s’est construit sa propre stratégie. Comme je l’ai déjà dit, son histoire n’est pas une recette. Mais c’est une révélation.
🟦 Un diagnostic qui sonne comme une condamnation
En mars 2023, André reçoit un diagnostic brutal :
- Cancer de la prostate, stade IV, score de Gleason 3+4
- PSA : 175
- Une métastase osseuse et un ganglion atteint.
Il a lu. Il a compris. Il a choisi. À 69 ans, André a refusé d’être un simple chiffre dans une statistique. Son histoire n’est pas une recette miracle. C’est un manifeste de clarté.
Deux oncologues lui disent la même chose :
- « Pas d’opération. Pas de radiothérapie. Juste un traitement hormonal à vie. »
- « Espérance de vie ? Entre 5 et 7 ans. »
André n’argumente pas. Mais il ne se résigne pas.
🌐 Quand Internet devient une arme de survie
Au lieu de sombrer, André s’informe. Il cherche. Il compare. Il apprend.
Et il découvre ce que beaucoup ignorent : comment meurt-on d’un cancer de la prostate?.
- Le cancer de la prostate ne tue pas par la tumeur elle-même, ne tue pas dans la prostate, mais par ses métastases, c’est-à-dire une cellule cancéreuse qui s’échappe, discrètement, du foyer initial. Elle voyage dans le sang ou la lymphe. Elle s’installe ailleurs – dans un os, dans le foie, dans les poumons. Elle s’y multiplie.
- Et c’est là, loin de la prostate, que le cancer devient mortel.
- Le traitement hormonal classique élimine les cellules sensibles, mais laisse les cellules résistantes.
- Avec le temps, le cancer revient – plus dur, plus adapté, plus résistant.
« Pourquoi détruire ce qui fonctionne encore dans mon corps pour tenter de maîtriser un organe devenu inutile ? »
🟦 Deux approches hors du cadre : l’ADT intermittent et la thérapie adaptative
André découvre deux concepts fascinants :
1️⃣ L’ADT intermittent
- 🔹 Une alternance entre traitement hormonal et pauses.
- 🔹 Moins d’effets secondaires, efficacité maintenue.
- 🔹 Appuyée par de grandes études, reconnue comme « non inférieure » au traitement continu.
1️⃣ La thérapie adaptative
- 🔹 Inspirée par l’écologie cellulaire.
- 🔹 Ne vise pas l’éradication totale, mais un équilibre.
- 🔹 On interrompt le traitement lorsque le PSA est réduit de moitié, puis on le reprend à la reprise de la progression.
« Je ne cherche pas à tout tuer. Je veux contrôler sans tout détruire. »
🟦 Expérimenter sur soi-même
André prend un risque calculé. Il suit 3 mois de traitement hormonal. Puis il arrête tout.
📉 PSA : de 175 à 0,1
🟦 Testostérone : indétectable
⌛ Après 6 mois, le PSA remonte à 23 – mais les métastases ont disparu (PET PSMA)
💧 Une légère douleur osseuse réapparaît. Il prend une seule injection hormonale.
💧 Il attend une nouvelle baisse.
« J’ai encore des os solides, un cœur sain, aucune fatigue. Le cancer est réduit de moitié. Et j’ai utilisé un quart des médicaments. »
🟦 Contrôler sans détruire
André n’est pas médecin. Mais il a une stratégie.
- Il mesure le PSA et la testostérone toutes les trois semaines.
- Il agit selon les données, pas selon la peur.
- Il ne recommande pas son choix à tout le monde. Mais il insiste : chaque patient a le droit de demander « pourquoi ? »
« Ce que j’ai fait n’est pas possible pour tous. Mais chacun mérite de savoir qu’il peut décider en connaissance de cause. »
📌 Une pensée pour finir
L’histoire d’André n’est pas une réponse à la question : comment meurt-on d’un cancer de la prostate ? Ce n’est pas une méthode. Ce n’est pas une vérité absolue. C’est un chemin. Un choix. C’est une leçon de lucidité, pas un miracle. Un acte de lucidité et de courage face à l’inacceptable. Du courage de dire non quand tout le monde vous dit c’est votre seule option.
De l’espoir qui vient non pas des illusions, mais d’une compréhension profonde.