🟦 Introduction
(Arthur, 65 ans, Saint-Véran) Le cancer de la prostate évolue souvent en silence. Dans mon cas, les premiers signaux étaient discrets, presque insignifiants. Voici mon histoire, de la découverte des premiers symptômes à la bataille contre un cancer avancé, pour rappeler à quel point la vigilance est essentielle.
Dépistage du cancer de la prostate : signes précoces à ne pas ignorer – c’est ce que je vais partager à travers mon expérience, pour aider ceux qui pourraient ignorer les premiers signes.
🔽 Les premiers signes : discrets mais révélateurs
Au début, rien ne laissait présager une maladie grave. Pourtant, certains symptômes auraient dû m’alerter.
- Septembre 2021 : sperme décoloré, suivi de quelques gouttes de sang au début de la miction.
- Visite chez l’urologue : diagnostic d’infection prostatique, traitement antibiotique.
- Examen digital : détection d’un « kyste » sur le côté gauche de la prostate, jugé sans importance.
- Échographie confirmant le kyste.
- Test PSA : 2,63 ng/ml, légèrement élevé mais considéré comme « normal » pour mon âge (61 ans).
Avec le recul, ces anomalies étaient les premiers signaux d’un problème bien plus grave.
🔽 Le poids d’un deuil et la fatigue constante inexpliquée
Quelques mois auparavant, j’avais vécu un drame personnel : la perte de mon oncle d’un mélanome métastatique.
- Décès en mai 2021, après avoir refusé un traitement standard pour une approche naturopathique.
- J’ai dû gérer ses affaires et vendre sa maison, ce qui m’a épuisé émotionnellement.
- L’automne et l’hiver suivants : dépression, baisse d’énergie. Je pensais que c’était lié au deuil.
- Hiver 2021–2022 : je n’avais pas la force d’utiliser le poêle à bois, activité habituelle.
- Bois non consommé, fatigue constante, manque d’envie de jardiner au printemps 2022.
- Aucun signe évident dans mes urines remarqué à ce moment-là.
Avec le recul, ce n’était pas seulement la tristesse : c’était le cancer qui progressait.
🔽 L’alerte rouge : PSA en hausse
En mai 2022, un nouveau contrôle change tout.
- 13 mai 2022 : PSA à 11,2 ng/ml (nettement au-dessus de la normale).
- Malgré ce chiffre, mon urologue ne recommande ni biopsie ni examen complémentaire.
- Je passe l’été épuisé : plus de randonnée, plus de baignade, seulement quelques travaux agricoles épuisants.
- Pour la première fois, j’engage quelqu’un pour tondre ma pelouse : je n’en ai plus la force.
- Je ne savais pas encore que mon corps luttait contre un cancer avancé.
🔽 Le choc du diagnostic : cancer de stade 4
Les symptômes s’aggravent et les résultats médicaux tombent en cascade.
- 3 août : PSA atteint 31,1 ng/ml.
- 18 août : IRM prévue (résultats tardifs car l’urologue était absent).
- 25 août : biopsie.
- 30 août : scintigraphie osseuse.
Le 23 août, j’apprends que l’IRM révèle :
- Une tumeur maligne sur le côté gauche de la prostate (là où le « kyste » avait été détecté un an avant).
- Multiples lésions osseuses au bassin.
Le verdict final tombe :
- Adénocarcinome acinaire, score Gleason 8, forme agressive du cancer de stade 4
- Stade 4B, métastases osseuses étendues : bras gauche, jambes, hanches, bassin, côtes, colonne, sternum.
- Seuls mon crâne et mon bras droit sont épargnés.
- À 62 ans, je me sens condamné à une lente agonie.
🔽 Le traitement : entre espoir et incertitude
En septembre 2022, je commence la bataille.
- Hormonothérapie (Lupron) + chimiothérapie (Taxotere).
- Avril 2023 : PSA redescendu à 2,5 ng/ml.
- Introduction d’Erleada (apalutamide) pour contrôler la progression.
- Effets secondaires : chute des cheveux, fatigue, besoin accru de sommeil.
- Je vis avec l’incertitude, mais aussi avec une détermination nouvelle.
🔽 Ne jamais ignorer les signaux – écouter son corps peut sauver la vie
Mon expérience illustre une réalité : les signes précoces sont faciles à ignorer, mais ils ne doivent jamais l’être. Cette histoire rappelle l’importance de ne jamais ignorer les signaux – écouter son corps peut sauver la vie est essentiel pour détecter un cancer à un stade précoce.
- Du sang dans les urines n’est jamais banal.
- Une fatigue persistante mérite un contrôle médical.
- N’acceptez pas un seul avis : demandez une seconde opinion.
- Détecter un cancer à un stade précoce peut faire la différence entre une maladie traitable et un cancer avancé. Ne laissez pas le silence du corps vous tromper.

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