Les échantillons prélevés sont étudiés au microscope afin de détecter toute anomalie cellulaire et, si nécessaire, de diagnostiquer le cancer de la prostate. Si une tumeur maligne est identifié, l’équipe médicale évalue sa progression et détermine les meilleures options de traitement.
🔽 Quand votre urologue peut recommander une biopsie prostatique
Votre urologue peut vous suggérer une biopsie si :
- Il détecte des grosseurs ou d’autres anomalies lors d’un toucher rectal.
- Votre test de PSA (antigène spécifique de la prostate) révèle un taux plus élevé que la normale.
- Vous avez déjà subi une biopsie dont le résultat était normal, mais votre PSA élevé reste préoccupant.
- Une biopsie prostatique précédente a montré des cellules prostatiques anormales, sans qu’elles soient cancéreuses.
En d’autres termes, cette procédure médicale est recommandée dès qu’il y a un doute sur l’état de la prostate, afin d’agir rapidement si nécessaire.
🟦 La douleur et la nécessité de la procédure
La perception de douleur varie beaucoup d’un homme à l’autre. Environ 22 % des hommes ressentent une douleur importante, mais pour d’autres, comme moi, elle est très faible.
Le plus désagréable est souvent l’attente avant le déclenchement de l’aiguille – le fameux « pistolet » – plus psychologique que physique. La sensation réelle est généralement brève et légère. Après cet examen, il peut y avoir un peu du présence de sang dans le sperme ou l’urine pendant quelques jours, ce qui est normal et temporaire.
Quant à l’importance de la procédure : si votre PSA est élevé ou si le toucher rectal détecte une anomalie, cet examen est absolument nécessaire. Détecter un cancer tôt peut sauver la vie. Dans mon cas, ma tumeur maligne a été découverte alors qu’elle était petite et localisée à la prostate, et j’ai pu bénéficier d’une prostatectomie avec de très bonnes chances de guérison.
Certains cancers de la prostate sont moins agressifs et peuvent simplement être surveillés, mais un dépistage précoce reste crucial.
🟦 Comment se déroule la biopsie ?
Chaque homme réagit différemment à la nudité, à l’exposition devant le personnel médical et à l’insertion d’aiguilles dans le rectum ou la prostate. Certains trouvent la procédure inconfortable, d’autres moins, et certains même surprenamment tolérable.
Les hommes ont tendance à minimiser leur gêne et à éviter les soins non urgents, ce qui peut poser problème. Les équipes médicales savent cela et adaptent souvent leur approche pour réduire l’inconfort.
En général, le personnel médical dit : « La biopsie de la prostate peut être inconfortable, mais elle n’est pas douloureuse et est bien tolérée ». Pour beaucoup, cette phrase rassurante est essentielle, même si elle peut sembler abstraite avant de vivre la procédure.
Il faut également prendre en compte les risques possibles : infection, saignements ou troubles urinaires temporaires. Les précautions médicales et une préparation appropriée minimisent ces risques.
🟦 Dois-je refuser une biopsie de la prostate ?
( Armand F., habitant La Mulatière ) « J’ai passé une biopsie après que mon test 4K a indiqué un « risque élevé » de cancer. La procédure a été réalisée sous propofol, ce qui m’a permis de ne rien ressentir pendant l’intervention.
À mon réveil, j’étais assis dans la salle de réveil, complètement habillé. Il n’y avait du présence de sang dans l’urine qu’au moment de la première miction après la biopsie. Grâce aux antibiotiques et à une préparation intestinale préalable, aucune infection n’est survenue.
Le diagnostic du cancer de la prostate a été posé. J’ai ensuite suivi neuf semaines de radiothérapie et aujourd’hui mon PSA est de 0,3. Cette procédure médicale m’a sauvé la vie. Même si le résultat avait été négatif, le soulagement et la tranquillité d’esprit en valaient largement la peine. »
☑️ Conclusion
Si votre PSA élevé, votre IRM ou votre toucher rectal suggère un risque, ne refusez pas cet examen. Il s’agit d’une étape clé pour établir avec précision le diagnostic du cancer de la prostate et déterminer la meilleure prise en charge. Un léger inconfort vaut largement le fait de prévenir une maladie grave. Pensez-y comme à un petit désagrément qui peut vous éviter de très gros problèmes à l’avenir.
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